Dans le fracas des manipulations politiques et l’opacité de certaines manœuvres institutionnelles, une voix s’élève, claire, lucide et ferme : celle de Maître Guellord Valéry MBUYI. Juriste averti, il sort de son silence pour défendre non seulement la vérité, mais aussi un homme, devenu symbole de la rupture avec un système corrompu : le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant MUTAMBA.

Pour Maître MBUYI, ce Ministre jeune incarne une rare trempe d’homme d’État. Il est le représentant d’une nouvelle génération qui rejette les compromissions et les pratiques mafieuses d’une classe politique vieillissante et prédatrice. Son intégrité, sa loyauté envers la République et son respect scrupuleux de la loi font de lui une exception dans un paysage institutionnel souvent gangrené par la duplicité.

Et pourtant, c’est cet homme qu’on tente aujourd’hui de briser à travers un dossier aussi bancal que suspect. À la lecture du réquisitoire du Procureur général près la Cour de cassation, transmis à l’Assemblée nationale, une question s’impose : s’agit-il d’un acte juridique ou d’une offensive politique déguisée en procédure judiciaire ? Tout laisse à penser que l’objectif est clair : abattre un homme devenu trop gênant pour les partisans d’un ordre ancien.

Une procédure irréprochable
Constant Mutamba n’a en rien violé la loi. Avant toute contractualisation, il a respecté la chaîne de validation requise :
- Saisine de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP;
- Transmission du dossier à la Première Ministre, en qualité d’autorité approbatrice. Conformément à l’article 20 du décret 23/12, le silence de celle-ci pendant dix jours calendaires vaut approbation tacite.
Dès lors, en bon gestionnaire, le ministre a ordonné l’exécution du contrat. Aucune irrégularité n’a été commise. Tout est conforme à la lettre et à l’esprit de la loi.

L’intervention ultérieure du CENAREF, ayant conduit au blocage du compte du prestataire, soulève néanmoins des interrogations. Si la démarche de vérification peut être justifiée en soi, c’est le délai de réponse anormalement long – 38 jours – observé du côté de la Cheffe du Gouvernement qui viole les normes en vigueur. Ce retard crée une insécurité juridique et laisse la porte ouverte à toutes sortes d’interprétations politiciennes.

L’arbitraire contre la République
Maître MBUYI ne mâche pas ses mots : le problème ici n’est pas Mutamba. Le vrai danger réside dans l’ingérence, l’improvisation et le mépris de la loi par ceux-là mêmes qui sont censés la défendre. « Ce que la loi dit, elle le dit. Quand elle se tait, elle se tait », martèle-t-il avec force.
Il en appelle à la conscience des députés nationaux : ne pas se laisser entraîner dans une cabale cousue de fil blanc, ne pas sacrifier l’État de droit sur l’autel d’intérêts politiques éphémères.
Il interpelle également le Président de la République, dans son rôle d’arbitre institutionnel : protéger celui qu’il a nommé, et qui, par son action, bouleverse les équilibres d’un système mafieux incrusté au cœur des institutions. Sous sa vision, inspirée par une justice distributive proche des attentes du peuple, Constant Mutamba incarne cette volonté d’un renouveau républicain.

Enfin, Maître MBUYI exhorte le peuple congolais à la vigilance : à ne pas se laisser distraire, mais à rester concentré sur l’essentiel – l’action gouvernementale menée en faveur de l’État de droit, que le Ministre Mutamba applique avec rigueur et constance.

Une épreuve de vérité pour la République
Au-delà d’un simple contentieux administratif, l’affaire Mutamba est une épreuve de vérité pour la République. Elle constitue un test grandeur nature pour l’indépendance de la justice et la solidité de l’État de droit en RDC. Elle met en lumière une lutte souterraine entre un passé résistant et un avenir en gestation.
Il ne s’agit plus seulement de défendre un homme injustement accusé, mais de préserver un espoir collectif : celui d’une justice impartiale, d’une gouvernance intègre, et d’un État véritablement au service de son peuple.

En enterrant le droit pour servir des intérêts politiques, c’est la République elle-même que l’on fragilise. Et face à cette dérive, la voix de Maître Guellord Valéry MBUYI résonne comme un ultime rempart contre l’arbitraire. Celle d’un juriste déterminé à empêcher que la justice ne soit transformée en une arme aux mains des puissants.
La Rédaction
