Face à l’acharnement judiciaire contre le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Constant Mutamba, le Sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji sort de son silence et prend position avec fermeté. Dans une déclaration virale publiée sur son compte officiel @ngoyikasanji11, l’ancien gouverneur du Kasaï-Oriental démonte, point par point, les accusations portées contre le plus jeune ministre du gouvernement.
Pour Ngoyi Kasanji, les poursuites initiées par le Procureur général près la Cour de cassation relèvent d’une cabale politique orchestrée pour briser l’élan d’un homme dont l’engagement patriotique dérange. «
On lui reproche d’avoir attribué un marché de gré à gré à une entreprise au capital de cinq mille dollars. Mais a-t-il détourné un seul franc ? Non ! L’argent est là, intact, bloqué », martèle-t-il.
Le Sénateur rappelle que le ministre Mutamba a agi dans les limites de la légalité, avec toutes les autorisations nécessaires pour recourir à la procédure du gré à gré. « Ce marché a été attribué à une entreprise congolaise installée sur le territoire national. Pourquoi faire croire que créer une société sans capital initial est un crime ? Des jeunes architectes et ingénieurs congolais compétents ont le droit de bâtir leur avenir. »
Dans un ton déterminé, Ngoyi Kasanji va plus loin : « Je ne vois aucun péché dans ce dossier. C’est une tempête dans un verre d’eau, montée de toutes pièces. Je ne prophétise pas, mais je prédis son innocence. »
Cette prise de position vient conforter la thèse de ceux qui voient derrière cette procédure une manœuvre politicienne pour affaiblir une figure montante du pouvoir. Ngoyi Kasanji conclut sans équivoque : « Batika ye asala mosala na ye na kimia », autrement dit, qu’on laisse ce jeune homme travailler en paix.
Alors que la tension monte dans plusieurs provinces, et que la population manifeste massivement son soutien à Constant Mutamba, cette sortie du sénateur ajoute une dimension institutionnelle forte à la défense du ministre, et pourrait peser dans le cours des événements.
La Rédaction
