Une impressionnante mobilisation populaire a eu lieu ce jeudi dans les rues de Lubao, chef-lieu du territoire éponyme, en soutien au ministre d’État et ministre de la Justice, Me. Constant Mutamba. À l’appel de la fédération locale du parti Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo (NOGEC), des milliers de personnes, issues de toutes les couches sociales, ont pris part à une marche pacifique dénonçant ce qu’ils qualifient de « règlement de comptes politiques ».
Tout au long de l’itinéraire, les manifestants ont scandé des slogans hostiles aux poursuites judiciaires annoncées à l’encontre du ministre Mutamba. Pour eux, il s’agit d’une manœuvre politicienne orchestrée par des « détracteurs jaloux du travail remarquable » réalisé par celui qu’ils surnomment affectueusement leur « crocodile ».
Dans un mémorandum lu devant l’autorité territoriale et déposé au bâtiment administratif du territoire, les membres de la NOGEC, accompagnés de la population de Lubao, ont exprimé leur vive indignation face à ce qu’ils qualifient d’attaques injustifiées contre l’un des leurs. Ils ont demandé l’implication personnelle du président de la République, garant des institutions et commandant suprême des forces armées, pour faire échec aux « ennemis de la République ».
Les forces vives de Lubao estiment que l’affaire du détournement présumé des fonds alloués à la construction d’une prison à Kisangani (province de la Tshopo) relève d’une vaste campagne de désinformation. À leurs yeux, cette initiative vise à manipuler l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, dans le but de semer le doute et le découragement dans l’esprit du peuple congolais.
Dans leur déclaration finale, les manifestants ont lancé un triple « non » : non à la mafia de certains politiciens en perte de vitesse, non à la désinformation et à la manipulation, non à l’humiliation et à la calomnie. Ils ont réaffirmé leur soutien inconditionnel à Constant Mutamba et à son action au sein du gouvernement.
La marche s’est terminée dans le calme, après une descente sur le boulevard Lumumba jusqu’au siège administratif du territoire de Lubao.
Plusieurs autres actions sont prévues jusqu’à l’obtention de gain de cause visant leur fils.
La Rédaction
