Dans une mise au point ferme et coordonnée, les Ministères des Finances et de la Justice ont opposé un démenti catégorique aux accusations relayées sur les réseaux sociaux concernant un supposé détournement de 39 millions USD liés à la construction d’une prison à Kisangani.
Dans un communiqué publié le 11 mai, le Ministère de la Justice dénonce une campagne de désinformation visant à jeter le discrédit sur les efforts du Gouvernement dans le cadre de la modernisation des infrastructures carcérales. Il affirme qu’aucun contrat d’un montant de 39 millions USD n’a été signé par ses services et que la lettre attribuée à la DGCMP, largement partagée en ligne, relève de la pure manipulation (fake news).
À ce propos, aucun décaissement n’a été effectué, ni à partir du compte du Ministère de la Justice, ni depuis le Trésor public, indique le document. Le ministère rappelle également que toutes les procédures légales sont respectées scrupuleusement, en collaboration avec le Ministère des Finances, pour garantir la bonne utilisation des fonds publics.

Le lendemain, le 12 mai, le Ministère des Finances a à son tour réagi, confirmant n’avoir, à aucun moment, pris en charge ce dossier, « ni de près, ni de loin ». Il précise qu’aucun paiement n’a été effectué sous sa gestion, et qu’en cas d’existence d’un quelconque versement, la source de financement serait externe ou passerait par un mécanisme échappant à sa compétence directe, notamment certains comptes spéciaux.

Les deux ministères dénoncent une tentative de manipulation de l’opinion publique, à des fins obscures, et le Ministre de la Justice annonce déjà l’ouverture de poursuites judiciaires contre les auteurs et relais de ces fausses informations.
Ces clarifications interviennent dans un contexte où le Gouvernement Suminwa, sous l’impulsion du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, affirme avoir fait de la transparence financière, la lutte contre la corruption et le respect des procédures des priorités majeures.
Alors que le projet de construction de nouvelles prisons demeure une nécessité nationale, cette affaire rappelle l’importance de la vigilance face aux manipulations et à la diffusion de documents non vérifiés.
La Rédaction
