La Commission de certification du Fonds spécial de réparation de l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda (FRIVAO) appelle les victimes concernées à compléter les éléments manquants de leur dossier avant la clôture imminente du processus.
Dans un communiqué officiel signé par le Dr Clémence Kalibundji Bigofala, Secrétaire Rapporteur a.i, il est rappelé aux victimes que la soumission des preuves des préjudices subis (consultation médicale, témoignages ou autres documents justificatifs) est une exigence indispensable à la certification et à l’éligibilité à l’indemnisation.
Le document précise que certaines victimes, bien que s’étant présentées depuis septembre 2024, n’ont toujours pas finalisé leur procédure. Face à cette situation, un moratoire de 10 jours leur est accordé pour compléter leur dossier. Passé ce délai, les dossiers incomplets seront définitivement classés et leurs auteurs déclarés inéligibles à l’indemnisation.
Par ailleurs, les personnes convoquées pour une audition sont invitées à se présenter sans délai, car la phase de certification touche à sa fin pour la ville de Kisangani.« Les retardataires ne s’en prendront qu’à eux-mêmes », avertit le communiqué, insistant sur l’urgence de la démarche.
Cette annonce marque une étape cruciale dans le processus d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda, un programme visant à réparer les préjudices subis par de nombreux Congolais.

