Le Président Tshisekedi aura raison d’avoir ouvert le front judiciaire international et d’avoir nommé, au sein du Gouvernement Suminwa, un membre à qui il a confié la responsabilité de ce front.
Après l’ouverture du procès opposant le Rwanda et la RDC devant la Cour de Justice de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la reprise des enquêtes au Nord-Kivu par la Cour Pénale Internationale (CPI), la RDC a franchi une nouvelle étape significative. Elle vient d’obtenir l’ouverture d’un procès contre le Rwanda devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).
Cette annonce a été faite par le Vice-Ministre de la Justice, Me Samuel MBEMBA KABUYA, qui s’appuie sur une correspondance officielle émanant de la CADHP.
Dans cette lettre, la Cour précise que l’audience publique sur la compétence et la recevabilité de l’affaire se tiendra le 12 février 2025, à son siège à Arusha, en République Unie de Tanzanie.
« Le Greffe informe par la présente les parties que la Cour tiendra une audience publique sur la compétence et la recevabilité de la requête susmentionnée, à son siège à Arusha, République Unie de Tanzanie, le 12 février 2025 à partir de 10h00 (heure d’Arusha, GMT+3) », peut-on lire dans la correspondance de la CADHP.
Cette avancée intervient quatre mois après que Me Samuel MBEMBA KABUYA, lors de son passage à la CADHP, a souligné que la Cour devrait mériter la confiance des pays africains notamment en traitant la requête de la RDC contre le Rwanda vis-à-vis des violations flagrantes des droits de l’homme perpétrées par le pays de Kagame en RDC, en particulier dans la province du Nord-Kivu.
Le Président Tshisekedi et son Gouvernement réaffirment ainsi leur engagement à utiliser tous les mécanismes juridiques internationaux pour dénoncer les exactions commises sur le territoire congolais et exiger justice pour les victimes des violations des droits de l’homme.
*Cellule de Communication*
