Le mois d’octobre 2024 marquera un tournant dans l’histoire de la Direction des Cultes et Associations au sein du Ministère de la Justice en République Démocratique du Congo (RDC). Avec des réalisations atteignant 853.947.124 francs congolais (FC), la direction a non seulement dépassé l’assignation budgétaire annuelle de 841.716.592 FC, mais a aussi présenté un modèle à suivre dans la mobilisation des ressources publiques.
Les chiffres impressionnants sous la direction de Constant MUTAMBA
Depuis la prise de fonction de Me Constant MUTAMBA TUNGUNGA en tant que Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, des réformes stratégiques ont permis de transformer les performances financières de la Direction des Cultes et Associations. En comparant les réalisations de certains mois précédents à celles des mois récents, les progrès sont évidents :
- Mars 2024 : 27.330.040 FC, soit 39% de l’assignation mensuelle.
- Avril 2024 : 23.977.800 FC, soit 34%.
- Mai 2024 : 19.615.700 FC, soit 28%.
En revanche, sous la direction de Me. Constant MUTAMBA, les chiffres ont littéralement explosé :
- Août 2024 : 533.042.200 FC, soit 759% de l’assignation mensuelle.
- Septembre 2024 : 568.521.880 FC, soit 812%.
- Octobre 2024 : 853.947.124 FC, soit 1217%.
Cette mobilisation exceptionnelle représente une multiplication sans précédent des performances financières et marque un tournant décisif dans la gestion des finances publiques liées aux cultes et associations. C’est-à-dire, il s’agit de la traduction, non seulement, d’une meilleure gestion interne, mais également d’une volonté politique forte de réforme.
Les facteurs de succès
Selon Jacques DJAMBA, Conseiller en matière de cultes et associations, ces réalisations sont le résultat de plusieurs mesures réformatrices adoptées par son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la justice et Garde des sceaux. C’est le reflet de l’efficacité de ces réformes qui ont permis de mettre fin à la détournement systématique de fonds et d’améliorer la transparence dans la gestion des recettes. Il a souligné que « plusieurs francs congolais étaient auparavant siphonnés dans les poches des individus », une pratique aujourd’hui réduite grâce à des mécanismes renforcés de contrôle et de recouvrement. Parmi ces mesures figurent :
- La transparence et la rigueur dans le traitement des dossiers : Les demandes déjà introduites sont traitées avec diligence et les arrêtés sont signés rapidement, ce qui réduit les délais administratifs et renforce la confiance des partenaires.
- Une politique de mobilisation accrue : Les efforts pour mobiliser les fonds, associés à une coordination efficace avec la DGRAD, ont permis d’atteindre des niveaux de performance inédits.
- La responsabilisation des acteurs : Sous la direction de Me Constant MUTAMBA, la responsabilisation des cadres et agents a joué un rôle clé dans l’amélioration des résultats.
- La bancarisation des recettes : depuis son arrivée, les frais de ce secteur ne sont payés qu’à la Banque. Ce qui fait éviter les coulages de recettes.
Les défis à relever
Malgré ces avancées, certains défis subsistent. Jacques DJAMBA souligne que la DGRAD devra continuer à renforcer ses efforts de recouvrement pour éviter une perte des ressources mobilisées.
Par ailleurs, le volume élevé des dossiers à traiter nécessite de la patience de la part de requérants. Il a réitéré l’engagement du Ministère à traiter les dossiers en toute urgence. Il a confirmé que plusieurs arrêtés ont déjà été signés, marquant ainsi une réduction des retards dans la gestion des dossiers soumis par les citoyens.
Perspectives pour l’avenir
Le Conseiller Djamba estime que les réalisations de la Direction des Cultes et Associations donnent un espoir pour l’avenir. Elles montrent que des réformes bien conduites peuvent produire des résultats significatifs en peu de temps.
Cependant, pour que ces progrès soient soutenables, il est impératif de renforcer la synergie entre les différents organes impliqués, de poursuivre les efforts de transparence et de maintenir une gestion axée sur les résultats.
Il pense que la performance de la Direction des Cultes et Associations en octobre 2024 est une preuve tangible qu’une gouvernance efficace et des réformes audacieuses peuvent transformer le paysage administratif et financier d’une institution.
Avec un tel bilan, le Ministère de la Justice confirme sa capacité à conduire des changements significatifs. Il reste maintenant à pérenniser ces avancées pour assurer un développement durable du secteur des cultes et associations en République Démocratique du Congo.
Carine MENZE
