Dans une interview exclusive accordée au média Le Triomphe, Monsieur Jacques DJAMBA, conseiller en charge des cultes et associations au Ministère de la justice, a exprimé son appréciation pour les réformes entreprises dans le secteur des cultes et associations sous la houlette du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et garde des sceaux, Me. Constant MUTAMBA. Selon lui, ces réformes marquent un tournant décisif dans la gestion orthodoxe de ce secteur.

Les États généraux de la justice, un moment d’échanges cruciaux
Jacques DJAMBA a décrit les États généraux de la justice comme un moment d’échanges fructueux, qui a permis aux Leaders religieux et Responsables des mouvements associatifs de contribuer à l’amélioration de ce secteur très sensible.
Il a salué la qualité des débats lors des ateliers, tout en exprimant l’espoir que les résolutions issues de ces échanges seront mises en œuvre rapidement pour sauver et structurer ce domaine.

Des réformes marquantes de Constant Mutamba
Depuis son arrivée à la tête du ministère, Constant Mutamba s’est distingué par des mesures fermes et innovantes visant à rétablir l’ordre dans un secteur souvent critiqué pour ses dysfonctionnements.
Jacques DJAMBA a mis en lumière les réformes phares initiées par le ministre d’Etat à la justice, Constant MUTAMBA, notamment :
- Suppression du F92 : Cet ancien mécanisme, qui semblait prendre la place de la personnalité juridique, a été aboli, permettant ainsi de clarifier et de réguler le processus de reconnaissance des églises et associations.
- Instauration du permis d’exercice des cultes : Cette mesure vise à filtrer les responsables religieux, mettant fin à l’émergence des « pasteurs moutons noirs », souvent accusés de dérives morales, de manipulations et de troubles sociaux.
- Distanciation obligatoire entre les lieux des cultes : L’instauration d’une distance minimale de 500 mètres entre les églises constitue une réponse aux plaintes récurrentes concernant les nuisances sonores. Elle contribue également à offrir un environnement propice à l’éducation des enfants, souvent perturbés par le bruit incessant des prêches et cérémonies.
- Bancarisation des recettes du secteur de la justice : La bancarisation consiste à canaliser toutes les transactions financières liées aux services judiciaires via des institutions bancaires agréées. Ce système limite les manipulations manuelles de fonds et réduit ainsi les risques de corruption, de détournement ou de mauvaise gestion. Selon les données récentes, cette réforme a permis une augmentation de plus de 300 % des recettes en un laps de temps relativement court, témoignant de son efficacité. L’efficacité démontrée par la bancarisation des recettes judiciaires pourrait inspirer d’autres secteurs publics à adopter des mécanismes similaires pour améliorer la gestion des finances publiques.
Appel à la régularisation et aux contrôles rigoureux
Jacques Djamba a également lancé un appel pressant aux églises et associations qui ne sont pas encore en conformité avec la loi, notamment en ce qui concerne l’obtention de la personnalité juridique. Il a averti qu’un contrôle systématique et rigoureux sera organisé dès le premier trimestre de l’année prochaine pour s’assurer que tous les acteurs respectent les normes établies.
Un message d’espoir pour le secteur
En conclusion, Jacques Djamba a réaffirmé son soutien aux réformes entreprises par son Excellence Constant Mutamba Tungunga et a exhorté les leaders religieux à collaborer pour le succès de cette nouvelle vision. Il est convaincu que ces mesures permettront de professionnaliser le secteur, d’y ramener la discipline et de restaurer la confiance entre les institutions et les citoyens.
Avec ces réformes, le ministère de la justice aspire à bâtir un secteur ordonné, respectueux des lois et des valeurs morales, au service du bien-être des Congolais.
Carine MENZE
