Bien que divisés dans leur lutte de la conquête du pouvoir, les camps Kabila et Fayulu s’accommodent au moins sur un secteur qui demande l’union de toutes les forces politiques. Il s’agit de la question liée à la révision de la Constitution soulevée par Augustin KABUYA, Secrétaire général du parti politique UDPS qui a considéré que le mandat du Président de la République est en réalité de 3 ans en pratique au lieu de 5 ans.
D’après le camp de l’ECIDE de l’Opposant congolais Martin FAYULU MADIDI, à travers le Secrétaire général de ce parti en la personne de Devos KITOKO, qui a réagi sur son compte x, la question de la révision de la constitution pendant cette période est un lit pour la mise en péril de la cohésion nationale que sa famille politique cherche. “S’ils mettent cette question à l’ordre du jour du parlement, est-ce qu’on peut encore parler de la cohésion? Nous tous on va se lancer dans la mobilisation pour empêcher ces velléités”, se référant ainsi à l’article 64 de la Constitution qui donne pouvoir à tout Congolais de faire échec à la prise ou confiscation du pouvoir par la force.
Le camp de Joseph KABILA KABANGE va dans le même sens de craindre ce qui pourrait arriver au cas où cette question de la révision ou du changement de la Constitution en touchant à ses articles intangibles est soulevée. Il s’agit là de provoquer le peuple congolais. C’est le raisonnement soulevé par BARBARA NZIMBI, porte-parole de Joseph Kabila, également sur compte x ”oser ouvrir le débat sur la constitution c’est insulter et provoquer le peuple congolais. (…) La fameuse cohésion nationale monnaie d’échange de la révision constitutionnelle .Jouer le rôle du cheval de Troie en initiant un dialogue inopportun pour des fins égocentriques.”
