Invité à l’émission « questions d’actualités » sous les antennes de la Radio 50 émettant depuis Kinshasa, Darcin Sangwa, communicateur de la structure Front Commun de la jeunesse, une structure qui lutte pour la prise de conscience pour défendre ses droits les plus légitimes, est monté au créneau pour appeler la jeunesse congolaise, en dépit de son rang social, de se liguer en un seul homme afin de s’approprier le FCJ ainsi que la troisième édition du challenge money qui est l’un de moyens de soutien à la jeunesse pour son épanouissement.

Dans sa mission régalienne de vendre le Front Commun de la Jeunesse, FCJ, Darcin Sangwa ne dort pas ses lauriers. Il a répondu à l’invitation de la radio 50 spécialement dans son émission : « Questions d’actualités ». Ici, dans un langage très limpide et adapté à toutes les couches sociales, il a livré la finalité si pas le but de l’Association, les obstacles auxquels elle sera confrontée ainsi que le secret du challenge money.
Abordant le premier sujet, ce Communicateur calibré a tenu à préciser que le FCJ est cette structure qui a pour mission primordiale « le développement du pays ». Cependant, ce développement, explique-t-il, n’a aucun autre chemin que la recherche de la cohésion nationale, la consolidation de la paix, l’effectivité de la justice distributive, la sécurité ainsi que la stabilité macroéconomique. Mises en place avec amour et patriotisme, ces choses sont celles qui aident chaque pays à atteindre un niveau élevé.
Or, la RDC est confrontée à un manque criant de cet amour et patriotisme et est à la merci des anti valeurs dont : le clientélisme, tribalisme, népotisme, favoritisme, déséquilibre social, inégalité sociale, corruption et consorts. À la base, une classe politique qui a montré ses limites et a trouvé une place de choix pour ces anti valeurs au détriment de bonnes mœurs. Ainsi, pour sauver le pays, il faut le renouvellement de la classe politique.
Selon lui, le renouvellement de la classe politique est un processus qui ne peut se s’avérer réaliste que s’il y a d’emblée, la prise de conscience de la jeunesse congolaise. Cette jeunesse qui est toujours étouffée par les aînés qui ne veulent rien laisser. Elle doit comprendre qu’il faut l’implication de tous à travers le pays pour faire entendre la voix de la jeunesse. Il reste confiant que dans tous les discours de politiques, il est rare que l’on manque de parler de l’implication afin de doter à la jeunesse une place de choix dans les institutions or, en réalité, c’est autre chose dans la pratique. Ça devient comme un slogan pour eux or elle doit se vivre. Ainsi, il estime que la jeunesse doit s’opposer à toute considération de la jeunesse comme avenir de demain. Plutôt, elle doit être prise comme étant « le passé-présent-avenir ». Pour y arriver, il faut lutter. Il faut se battre. D’où, son invitation à l’implication de tous les jeunes congolais.
À l’entendre, ils doivent soutenir les méthodes de lutte mises en place par la coordination pour arracher ces droits les plus légitimes bafoués parmi lesquelles l’on cite les consultations. Sur ce point, il a annoncé que le Président national de la structure et son équipe sont à pieds d’œuvres.
Par ailleurs, le FCJ sait que même si la jeunesse s’élevait en milieu, elle sera déstabilisée par certains obstacles dont le chômage et la faim. D’où, quelques mesures draconiennes de protection ou garde-fous ont été prises pour sécuriser cette lutte. C’est notamment le soutien de projets de jeunes qui passe par l’Action « CHALLENGE MONEY » qui est une subvention aux projets de jeunes entrepreneurs. Ceci, pour ne pas laisser toute la jeunesse se lancer dans la politique où croire que c’est l’unique voie pour réussir la vie.
Pour finir, Darcin Sangwa a choisi les mots justes pour dénoncer tout ce qui se passe à l’Est du pays. « Nous sommes de coeur avec tous ceux qui sont à l’Est du pays. La sécurité est une question majeure dans notre structure. Continuer d’enregistrer les morts est aussi contribuer à cette guerre. Nous ne sommes pas d’accord avec toutes les personnes impliquées dans cette guerre. Voilà pourquoi il faut renouveler cette classe politique. Nous soutenons nos frères et soeurs de l’Est. Nous dénonçons la complicité et le silence coupable de la communauté internationale. Nous invitons les autorités à fournir plus d’efforts pour éradiquer cette situation », a-t-il conclu.
