Institution d’appui à la démocratie, le CSAC est inquiet du début précoce de la campagne électorale constatée dans différents medias publics et privés ainsi que dans que dans les réseaux. Au-delà de ce phénomène qui viole la loi, le CSAC est aussi contre l’utilisation des réseaux sociaux qui ne cesse de provoquer beaucoup d’abus dans la société congolaise. Ce qui détourne même les plus jeunes de l’idéal pour leur devenir.
Cette désapprobation a été manifestée au cours d’un point de presse organisé à Kinshasa, ce mardi 10 octobre 2023 par le président du CSAC, Me Christian BOSEMBE. Ici, sans mâcher les mots, il a invité tout le monde à la retenue et au respect strict de la Loi. Il a surtout rappelé qu’il existe une Loi sur le numérique. Il serait idéal d’attendre ce qui est prévu par la CENI pour débuter avec la campagne électorale. «Il y a la vie après les élections. Nous ne pouvons pas permettre aux gens de tout galvauder au nom des élections, des accusations gratuites, des attaques personnelles, des imputations dommageables, la recrudescence de la violence verbale sont à condamner sans la moindre faiblesse ni complaisance », a-t-il martelé.
Concernant l’utilisation des réseaux sociaux, le numéro du CSAC a fait savoir que «les réseaux sociaux n’ont pas pour vocation de détruire la société ou de nous blesser les uns contre les autres. Ce n’est pas non plus un endroit où un monde sans loi ni foi où tous les interdits sont autorisés, mais plutôt un véritable instrument pour transmettre les valeurs positives et partager efficacement les connaissances. La RDC est comptée aujourd’hui parmi le pays producteur de la bêtise, producteur fakes news, ou la compétition de la bêtise et de l’immortalité est viralisée incroyablement avec la promotion des antivaleurs”.
D’où, son appel à l’utilisation à bon escient.
Mamy KASHIKA
