Les jeunes Congolais ont été appelés vendredi à respecter les trois règles du développement d’une société qui vont les aider à compétir avec d’autres pays développés, au cours d’une table ronde organisée à l’Institut français de Kinshasa en République Démocratique du Congo.
«La jeunesse doit respecter ces trois règles, premièrement améliorer leur conscience politique afin d’imposer la politique qui sera un modèle de gestion pour l’ensemble de la société ; deuxièmement la recherche, lorsqu’ une société ne se développe jamais, les nouvelles idées nouvelles ne sont même pas développées vous devez vous préparer à la compétitivité intellectuelle. Et la troisième, c’est le business, qui est l’investissement pour les amener à faire un plaidoyer», a déclaré le Pr François Elika, spécialiste des questions de développement et coopération.
Et d’ajouter : «la jeunesse d’aujourd’hui est caractérisée par le paradigme de la liberté, contrairement à celle de l’ancienne qui était comparée par une éducation autoritaire. Les jeunes sont porteurs des grandes ambitions et capables de s’ouvrir au monde extérieur, à la créativité, à l’investissement».
«Le développement de la RDC ne viendra que d’elle-même. Le développement ne vient que d’une énergie intérieure et extérieure. C’est donc une combinaison de l’énergie extérieure et intérieure que l’on ne peut imaginer le développement d’un pays sans l’aide de l’extérieure, c’est-à dire que le rôle des partenaires, c’est d’être les impulseurs de dialogue pour obtenir les réformes et qui sont porteuses du changement», a poursuivi M. Elika.
Les cinq axes d’interventions prioritaires de l’Agence française de développement
Par ailleurs M. Bamby Pembi, chargé des projets de l’Agence française de développement (AFD), l’un des intervenants à cette table ronde, a par ailleurs cité les cinq axes d’interventions prioritaires au service bilatéral franco-congolais et en cohérence avec la stratégie de l’Afrique centrale 2020-2024 qui sont : «améliorer l’accès aux services essentiels ; valoriser le capital humain et valoriser un développement territorial et économique équitable ; protéger et valoriser le capital naturel ; placer les jeunes et femmes au cœur du développement du pays et renforcer le rôle, capacités et moyens des institutions».
«L’AFD a plusieurs projets dédiés aux jeunes et femmes, pour en bénéficier du financement, il faudrait faire partie d’une plate-forme ou ONG», a précisé M. Bamby. Cette table ronde a été organisée par une plate-forme des jeunes ‘‘l’Initiative Constuire Ensemble’’(ICE) et l’Institut français de Kinshasa, axée sur le thème : « La voix des jeunes’’, activité centrée sur la coopération de la relation France-RDC : « quels prérequis pour quels résultats face aux attentes de la jeunesse Congolaise».*
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